Comment j’ai réglé mon problème d’épaule

Avez-vous déjà eu des douleurs qui empiraient quand vous arrêtiez de bouger?

J’ai une blessure à l’épaule qui traîne depuis quelques années, et ce, malgré l’aide de professionnels de la santé. Mis à part un seul mouvement douloureux dans un angle très précis, je peux tout faire sans problème : escalade, gymnastique, course, yoga, etc.

Après 2-3 semaines tranquilles dans le temps des Fêtes, mon épaule s’est mise à faire très mal tout le temps. La douleur me réveillait même la nuit! Étrange, non? On recommande pourtant de se mettre au repos quand on est blessé… Ça m’a donné à réfléchir et à remettre en question ce que je savais sur la douleur.

J’ai alors décidé, avec l’approbation de mon physio, de commencer à m’entraîner avec des poids. Mon idée : devenir plus forte pour vieillir en santé et pouvoir continuer à pratiquer longtemps les activités que j’aime. Accompagnée d’un entraîneur, j’ai appris à augmenter les charges, mais j’ai surtout appris à augmenter mes capacités physiques, à me faire confiance et à bouger différemment.

Voici ce qui s’est passé : plus je renforçais mon épaule, moins j’avais mal. Après 2 semaines de cours — Body Fx™️, Yoga Balles™️, gymnastique et Crosstraining; eh oui, toutes mes activités recommençaient en même temps! —, je n’avais plus mal à l’épaule!

Pourquoi? Le travail (progressif) avec des charges (incluant le poids du corps) permet de :

  • augmenter la résilience du corps;
  • accélérer l’élimination des déchets métaboliques et l’oxygénation des tissus;
  • améliorer la proprioception;
  • améliorer la coordination et les fonctions neurologiques;
  • garder les os forts;
  • stimuler le métabolisme;
  • améliorer la posture, le bien-être et le sommeil;
  • etc.!

La liste pourrait être encore longue! J’aimerais toutefois vous expliquer, dans mes mots, ce que j’ai appris par rapport à la douleur.

  1. La corrélation entre les lésions tissulaires et la douleur est faible.
  2. Le corps déteste le manque de stimuli. Si nos terminaisons nerveuses ne sont pas stimulées, que ce soit par notre mode de vie au quotidien ou une pratique de mouvement, le corps crée lui-même une sensation : de la douleur.
  3. La douleur est influencée par une multitude de facteurs. C’est une expérience à la fois biologique, psychologique et sociale.

Bref, comment pouvez-vous modifier votre rapport à la douleur?
Comment pouvez-vous amorcer le changement par le mouvement?

Nous vous proposerons quelques réponses dans nos prochaines publications.